La naturopathie est la science fondamentale englobant l’étude, la connaissance, l’enseignement et la pratique des lois de la vie. La naturopathie est donc la philosophie, l’art et la science de maintenir la personne humaine en parfaite santé par des moyens naturels.
(Articles 1 et 2 de la charte du collectif F.E.N.A.H.M.A.N.) Fédération Française des écoles de naturopathie.

Concrètement la naturopathie est une méthode de santé naturelle, non médicale, principalement préventive, ancrée dans la tradition vitaliste, uniquement basée sur le terrain de la personne. La naturopathie holistique considère l’homme dans la globalité (holistique vient du grec holos, qui signifie global).

Dans le terrain d’une personne, toutes ses cellules sont reliées les unes aux autres via le sang, la lymphe, le liquide interstitiel. Ce « terrain humoral » est constitué de plus de 60% d’eau, où transitent les éléments qui entrent et ceux qui sortent après transformation. Chaque cellule est animée par une énergie intelligente, auto-guérisseuse et formatrice nommée « force vitale ».

L’être humain est à la fois PHYSIQUE, ENERGETIQUE, ÉMOTIONNEL, MENTAL, SPIRITUEL et SOCIOCULTUREL. L’état de bonne santé dépend de la libre circulation de la force vitale entre ces différents plans.

Il existe toujours un faisceau de causes et de blocages à l’origine de nos dysfonctionnements. L’analyse et la compréhension des relations de causes à effets sur tous les plans permettent de mettre en place une hygiène de vie personnalisée, préventive et réparatrice.

Pour la petite histoire :

Certains hommes et événements clés de l’histoire nous renseignent précieusement sur les origines de la naturopathie. Sur le sens des différentes approches de santé, qui coexistent aujourd’hui dans le monde occidental. Depuis la nuit des temps, les hommes ont tenté de découvrir les meilleurs moyens pour se soigner et se maintenir en bonne santé.

En occident dans l’Antiquité, la pratique de la médecine se faisait essentiellement par des prêtres médecins. La transmission du savoir se faisait oralement, lors de rituels initiatiques. Ceux qui pratiquaient la médecine pharaonique connaissaient déjà les huiles essentielles (embaumements et soins), la chirurgie, les ondes de formes.

La civilisation grecque fut particulièrement prospère dans le développement des méthodes de soins. Dans ce contexte, les philosophes naturalistes grecs énoncèrent les premiers principes de base de la médecine.

  • Pythagore (580-498 av. J.-C.), père du vitalisme et de l’humanisme, décrivant les quatre éléments universels : Le feu, l’eau, l’air, la terre.
  • Platon (425-348 av. J.-C), révélant le PNEUMA, ou « souffle vital », qui prévaut sur toute forme de vie animale ou humaine.
  • Hippocrate de Cos (459-377 av. J.-C) qui fut le plus grand médecin de l’Antiquité. Il synthétisa remarquablement l’ensemble des connaissances antiques grecques. Dans son oeuvre, le CORPUS HYPPOCRATUM, il énonce de précieux principes médicaux dont la pertinence est encore reconnue de nos jours. Ses règles d’or : « d’abord, ne pas nuire » et « que l’aliment soit ton principal remède ». Il apporte une description détaillée des loi universelles, des lois d’hygiène de vie, de l’origine des pathologies, et des moyens thérapeutiques. Il introduit les notions de caractère (chaud, froid, sec, humide), d’humeur (sang, lymphe, bile, atrabile) en correspondance avec les quatre éléments de Pythagore.

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